Des installations SFR et Bouygues vandalisées dans six départements


29 juillet 2024

Ces actes ont touché des lignes fixes plutôt que mobiles et ils n’ont pas été revendiqués, selon nos informations.

Une nouvelle opération coordonnée ? Des actes de vandalisme ont visé des installations des opérateurs téléphoniques SFR et Bouygues dans plusieurs départements, selon plusieurs sources au Parisien ce lundi matin.

Des câbles ont été sectionnés dans des armoires électriques de ces entreprises dans l’Hérault, les Bouches-du-Rhône, l’Oise, la Meuse, la Drôme et l’Aude. Ces actes de vandalisme ont touché dans la nuit des lignes fixes plutôt que mobiles, selon nos informations. Il n’y a pas eu pour le moment de revendication, et on ne connaît pas encore le nombre de personnes concernées. Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs comptent évoquent des « pannes » de réseau à Béziers (Hérault) ce matin.

A ce stade, l’organisation des Jeux olympiques de Paris n’est pas impactée.

Une enquête avait déjà été ouverte après l’incendie d’une antenne relais de téléphonie près de Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué dimanche le parquet. Il examine une revendication « d’ultragauche » anti-JO, sans exclure toutefois une possible origine accidentelle. Un tag « NO J.O. » a notamment été retrouvé à proximité du lieu de l’incendie.

L’enquête en cours pour les sabotages SNCF

Ces actions interviennent trois jours après les actes de sabotage ayant visé plusieurs installations ferroviaires et fortement perturbé le trafic SNCF ce week-end. Ces opérations étaient « préparées, coordonnées », a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal.

Sur le dossier de la SNCF, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur France 2 ce lundi matin que l’enquête « avançait très bien, nous trouverons les personnes qui ont fait cela ». La police a identifié « un certain nombre de profils de personnes qui auraient pu commettre ces sabotages », a-t-il précisé, rappelant que ce mode opératoire était connu pour être celui de l’ultragauche.