Gabriel Attal prévient que Jean-Luc Mélenchon sera Premier ministre en cas de victoire de la gauche


20 juin 2024

"Ils semblent ne pas s'entendre sur un nom, faire mine de ne pas s'entendre sur un nom, et pourtant le résultat est couru d'avance", a-t-il ironisé

Lors d'une conférence de presse tenue jeudi 20 juin au siège du parti Renaissance, le Premier ministre Gabriel Attal a vivement critiqué les programmes du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire, qu'il persiste à appeler Nupes, à moins de deux semaines du premier tour des législatives anticipées prévues le 30 juin.

"La Nupes unie derrière LFI est le camp de la compromission et de la dissimulation", a-t-il déclaré, soulignant des liens avec l'extrême gauche et un programme "dont chacun conteste le chiffrage." 

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Mathilde Panot, Manuel Bompard, Yannick Jadot, Marine Tondelier, le Secrétaire Général du Parti Socialiste Olivier Faure et le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel assistent à une conférence de presse à Paris, le vendredi 14 juin 2024AP Photo/Thomas Padilla

Gabriel Attal a également dénoncé une "dissimulation en maintenant un écran de fumée sur l'identité du locataire de Matignon en cas de victoire de la Nupes." "Ils semblent ne pas s'entendre sur un nom, faire mine de ne pas s'entendre sur un nom, et pourtant le résultat est couru d'avance", a-t-il ironisé. Il a poursuivi en affirmant : "Ils l'ont dit eux-mêmes, le plus grand groupe de la Nupes choisira le Premier ministre et le groupe qui a le plus de candidats et le plus de sortants, c'est la France insoumise. C'est elle qui a d'ores-et-déjà imposé son programme et des idées aux autres partis de gauche."

"En cas de victoire de la Nupes, le Premier ministre serait nécessairement Jean-Luc Mélenchon", a-t-il conclu. Selon Gabriel Attal, les candidats présentés par la majorité présidentielle sont "les seuls cohérents" de ce scrutin, accusant les oppositions de s'être concentrées sur les "combinaisons d'appareils".