
17 mars 2023
L'organisation terroriste Hezbollah a menacé Israël de représailles après que l'État hébreu a indiqué qu'il répondrait à l'attentat à la bombe perpétré à Megiddo par un terroriste qui aurait franchi la frontière depuis le Liban. "Si Israël mène une opération au Liban, la réponse sera claire", a déclaré l'organisation.
L'armée israélienne a en effet annoncé avoir tué lundi, dans le nord d'Israël, un terroriste portant une ceinture explosive, et évoqué une possible implication du Hezbollah. L'homme, soupçonné de s'être infiltré en Israël à partir du Liban, a été éliminé par les forces israéliennes dans le nord du pays alors qu'il portait une ceinture explosive. "Nous examinons la possibilité que l'organisation terroriste Hezbollah soit impliquée", a indiqué Tsahal, alors que la Force intérimaire des Nations unies (Finul), déployée dans le sud du Liban pour faire tampon entre les deux pays, a indiqué "n'avoir détecté aucune infiltration depuis le territoire libanais".
Le terroriste a été éliminé lundi à l'un des barrages établis par les forces de l’ordre dans le nord d'Israël après l’explosion d’un engin dans le secteur, au carrefour de Megiddo (à environ 35 km au sud-est de Haïfa), alors qu'il se trouvait à bord d'une voiture.
L'armée israélienne le soupçonne d'être également responsable de cette détonation, qui a blessé grièvement un civil israélien, un incident sur lequel l'armée avait imposé une censure, levée mercredi en fin d'après-midi. "Il aurait pu utiliser la ceinture explosive dans le premier attentat mais a décidé de ne pas le faire", a déclaré l'armée lors d'un point presse. "Nous supposons qu'il allait commettre un autre attentat terroriste mais nous ne savons pas comment (...) Peut-être voulait-il perpétrer une autre attaque terroriste puis se suicider", a encore ajouté Tsahal.
L'identité du suspect abattu n'a pas été précisée dans l'immédiat et l'armée a dit n'exclure aucune hypothèse sur sa nationalité. Elle a précisé qu'il disposait d'autres armes, en plus de sa ceinture explosive.
"L'hypothèse est qu'en raison de sa neutralisation, une attaque terroriste supplémentaire a été empêchée", indique un communiqué conjoint de l'armée, de la police et des services de sécurité intérieure. D'après l'armée, l'homme à la ceinture d'explosifs avait demandé à un conducteur de le prendre à bord de sa voiture pour le mener vers le nord du territoire, avant d'être abattu au barrage.
Le conducteur, dont l'identité n'a pas été dévoilée, est actuellement interrogé, a précisé l'armée, disant que "beaucoup de questions sont sans réponse".
Radio JM / i24News