Le Nouveau Front populaire premier parti de France, les LFI veulent une reconnaissance rapide de l'Etat palestinien


08 juillet 2024

La France insoumise compte 73 députés, auquel s’ajoutent 4 dissidents : Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Alexis Corbière et Clémentine Autain

L'alliance de gauche du Nouveau front populaire est donnée en tête du second tour des élections législatives en France (PS-LFI-Verts), devant la coalition du président Emmanuel Macron et devant l'extrême droite, aucun de ces trois blocs n'obtenant la majorité absolue à l'Assemblée. Le parti de Marine Le Pen avait pourtant été annoncé loin devant, certains sondages jusqu'à il y a quelques jours lui donnant même une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Les électeurs de gauche attendent les résultats du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024 à Nantes

AP Photo/Jeremias Gonzalez

Les électeurs de gauche attendent les résultats du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024 à Nantes

Le Nouveau Front populaire est crédité de 187 à 198 sièges députés, devant Ensemble 161 à 169 sièges puis le Rassemblement national avec 135 à 143 sièges. Le NPF va compter 77 députés de LFI auquel s’ajoutent 4 dissidents : Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Alexis Corbière et Clémentine Autain, qui a annoncé dimanche soir qu’elle ne siégerait pas au sein du groupe LFI. Le Premier ministre français Gabriel Attal, a annoncé qu'il remettra au président Emmanuel Macron sa démission lundi matin.

Mathilde Panot et Rima Hassan, élues LFI, le 17 juin 2024

AP Photo/Thomas Padilla

Mathilde Panot et Rima Hassan, élues LFI, le 17 juin 2024

Dès l'annonce de la victoire, les députés LFI ont annoncé leur souhait de reconnaitre le plus rapidement possible "l'Etat de Palestine", inclue dans le programme du Nouveau Front populaire, à l'instar de plusieurs pays d'Europe. Mais leur souhait risque de se heurter à la configuration inédite de la nouvelle Assemblée. Si le Nouveau Front populaire est bien le premier parti de France, il ne dispose pas à lui seul de majorité absolue pour faire voter des lois.