21 novembre 2023
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré mardi que le groupe terroriste était sur le point de conclure un accord de trêve avec Israël en échange de la libération d'otages.
Les responsables du Hamas sont "sur le point de parvenir à un accord de trêve" avec Israël et le groupe a livré sa réponse aux médiateurs qataris, a déclaré Ismail Haniyeh dans un communiqué envoyé à Reuters par son assistant.
Un responsable du Hamas a déclaré sur Al Jazeera que les négociations étaient centrées sur la durée de la trêve, les modalités d'acheminement de l'aide à Gaza et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens en Israël. Il serait prévu que les deux parties libèrent plusieurs dizaines de femmes et d'enfants en échange de trois jours de trêve, et dix otages de plus pour chaque jour de trêve supplémentaire. Les détails de l'accord seront annoncés par le Qatar, qui joue le rôle de médiateur dans les négociations, a souligné Aizat al-Rishek, un haut responsable du Hamas.
"Nous laissons l'annonce des détails de l'accord à nos frères du Qatar. Nous avons donné notre réponse. Ils finaliseront le tout dans les prochaines heures et annonceront ensuite la conclusion de cet accord. Nous espérons qu'il sera bien conclu", a-t-il déclaré, précisant : "Il s'agit d'une trêve limitée de quelques jours et non d'un cessez-le-feu total. Durant cette période, une aide sera introduite dans toutes les zones de la bande de Gaza en échange de la libération de femmes et enfants enlevés en Israël, en même temps que la libération d'un nombre limité de prisonniers palestiniens, femmes et enfants, des prisons israéliennes."
Lundi, le président américain Joe Biden a lui-même estimé qu'un accord pour la libération d'otages était imminent. Le même jour, Ismail Haniyeh a rencontré au Qatar Mirjana Spoljaric, présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour "faire avancer les questions humanitaires" liées au conflit, a indiqué le CICR basé à Genève dans un communiqué. Elle a également rencontré séparément les autorités qataries.
Le CICR a déclaré qu'il ne participait pas aux négociations visant à libérer les otages, mais qu'en tant qu'intermédiaire neutre, il était prêt "à faciliter toute libération future convenue par les parties".
Dalati Nohra/Lebanese Official Government via AP
Radio JM / i24News