Un terroriste libéré par Israël qui aurait dû être expulsé à l'étranger assiste à la "cérémonie" du Hamas à Gaza


20 février 2025

Le terroriste Mohammed Abou Warda, libéré par Israël dans le cadre de l'accord d'échange d'otages contre terroristes palestiniens, a été vu ce jeudi matin à la "cérémonie" de remise à la Croix-Rouge des corps des otages israéliens tués en captivité organisée par le Hamas à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. L'homme, un foulard palestinien vert autour du cou, a même été interviewé par la chaîne qatarie Al-Araby TV.

Abou Warda a été libéré lors de la troisième étape de la première phase de l’accord, en échange de la libération de Gadi Moses, Agam Berger et Arbel Yehud. Il avait été condamné à 48 peines de prison à vie en Israël après avoir été impliqué dans de graves attentats perpétrés par le Hamas dans les années 1990, dont deux sur la ligne 18 en 1996 qui avaient coûté la vie à 44 personnes. Israël a accepté sa libération à condition qu'il soit expulsé à l'étranger, mais comme le rapporte Kan News, il est resté dans la bande de Gaza avec 19 autres terroristes en raison du refus égyptien de les recevoir.

Selon l’accord, l’Égypte a accepté de servir de station de transit dans le cadre de sa médiation dans l’accord de cessez-le-feu. L’Égypte conditionne toutefois l’absorption de nouveaux prisonniers à l’évacuation d’une partie des prisonniers déjà présents sur son territoire vers des pays tiers.

Selon le Hamas, des accords initiaux ont été reçus de l'Algérie, de l'Indonésie et de la Malaisie, et le Qatar a également accepté d'accueillir des terroristes libérés, mais cela n'a pas encore été mis en œuvre, même deux semaines après l'annonce. Parmi les 20 terroristes bloqués dans la bande de Gaza, aux côtés d'Abou Warda, se trouve Sami Jaradat du Jihad islamique, l'un des planificateurs de l'attaque contre le restaurant Maxim en 2003, au cours de laquelle 21 Israéliens avaient été assassinés.

Il convient de noter que dans le cadre du processus d’expulsion des terroristes à l’étranger, l'Administration pénitentiaire israélienne transporte les prisonniers jusqu’au poste frontière de Kerem Shalom, d’où ils sont censés traverser vers l’Égypte avec l’aide des autorités égyptiennes. La Croix-Rouge n’est pas impliquée dans le processus d’expulsion, conformément à sa politique.

Source : I24News