27 novembre 2024
Le nord d'Israël retrouve un calme précaire après plus d'un an d'affrontements qui ont débuté au lendemain du 7 octobre.
Le cabinet de guerre israélien a approuvé mardi un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, mettant fin à près de 14 mois de combats à la frontière nord d'Israël. L'accord, entré en vigueur à 4h00 du matin, a été adopté par 10 voix contre une, celle du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir. Joe Biden et Emmanuel Macron ont conjointement annoncé la nouvelle, soulignant l'importance de cet accord qui "mettra fin aux combats au Liban et protégera Israël contre la menace du Hezbollah". "Soyons clairs", a déclaré Biden, "si le Hezbollah viole l'accord, Israël conservera le droit de se défendre".
L'accord comprend 13 points essentiels, dont l'interdiction pour le Hezbollah de mener des actions offensives contre Israël, tandis qu'Israël s'engage à ne pas conduire d'opérations militaires offensives au Liban. Les forces de sécurité libanaises seront les seules autorisées à porter des armes dans le sud du Liban.
Benjamin Netanyahou a justifié sa décision en évoquant plusieurs facteurs : "Une première raison - la concentration sur la menace iranienne. Une deuxième raison - le réapprovisionnement en armes et munitions. Ce n'est pas un secret, il y a eu des retards importants dans l'approvisionnement en armes et munitions, et ce retard va bientôt être résolu."
Les États-Unis ont fourni des garanties à Israël, notamment le droit de répondre aux menaces venant du territoire libanais conformément au droit international. Les vols de surveillance israéliens au-dessus du Liban seront autorisés, mais sans franchir le mur du son.
"J'ai promis la victoire et nous obtiendrons la victoire", a déclaré Netanyahou. "Nous éliminerons le Hamas, nous ramènerons tous nos otages, nous garantirons que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël, et nous ramènerons les habitants du Nord en sécurité chez eux."