Au Cercle des Nageurs, le Prix Alfred Nakache décerné


25 novembre 2024

La deuxième édition du Prix Alfred Nakache s’est déroulé ce jeudi 21 novembre au Cercle des Nageurs de Marseille, lieu des exploits du célèbre nageur. 

Évènement réalisé en partenariat avec le département des Bouches du Rhône représenté par la présidente Martine Vassal et Sylvain Di Giovanni, conseiller départemental délégué à la Santé, à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche, ce prix a pour vocation de porter des valeurs prônées par le Fond Social Juif Unifié, notamment auprès de la jeunesse : le devoir de mémoire, la solidarité et les valeurs du sport. « C’est un homme plein de valeurs, auxquelles on est toujours attaché » souligne la présidente de la métropole.

4 collèges différents du département ont participé à ce challenge sportif : un relais 4 x 50 mètres en nage libre. Avec une ambiance festive aux abords du bassin lors des performances sportives de ses apprentis nageurs, les vainqueurs de la course sont les élèves de l’école Gaston Dufferre. Grâce au financement du prix Alfred Nakache, l’école vainqueur pourra proposer à quatre élèves d’être dispenser d’une année de cours collectif au CNM.

Pierre Assouline, auteur du livre « Le nageur » sur la vie du multiple champion de France de natation était également présent pour remettre les médailles aux collégiens. « Tout ce qui peut faire briller son nom et rappeler le côté exemplaire de sa vie et de sa personnalité, c’est une bonne chose » rappelle le membre du jury et académicien au prix Goncourt. 

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Une exposition, affiché dans la salle de réception, a été réalisé dans le cadre d’un concours de bande dessinée « Bulles de mémoire » racontant l’histoire d’Alfred Nakache.

Une histoire unique 

Le récit de la vie du « nageur » est un modèle de résilience, de combativité et d’un mental à toute épreuve malgré ce qu’il a pu vivre de pire. Né à Constantine en 1915 à l’époque de l’Algérie française, il a grandi au sein d’une famille juive. Déporté à Auschwitz en 1944 avec sa famille, sa famille fut assassinée à leur arrivée quand lui sera affecté au camp de travail. Il réussit à survivre après la marche de la mort en 1945 et sera libéré à Buchenwald. À la fin de la guerre, il reprendra sa vie en main malgré les blessures mentales subies pendant ses années passées et réussit à battre le record du monde de relais 3 x 100 m en 1946 et a participé aux Jeux Olympiques de Londres, les premières de l’après-guerre.