26 septembre 2024
Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur dans les prochaines heures, selon de hauts responsables américains.
Des hauts responsables de l'administration américaine ont annoncé ce matin à Sky News qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah devrait entrer en vigueur dans les prochaines heures. Cette avancée significative intervient à la suite d'une déclaration conjointe des présidents américain et français, exhortant les deux parties à convenir d'une trêve immédiate d'environ trois semaines.
Dans leur communiqué, les deux chefs d'État ont souligné : "La situation entre le Liban et Israël depuis le 8 octobre 2023 est intolérable et présente un risque inacceptable d'escalade régionale. Cette situation ne sert les intérêts d'aucune partie, ni du peuple israélien, ni du peuple libanais."
Les présidents ont appelé à une solution diplomatique, affirmant qu'elle "permettrait aux citoyens des deux côtés de la frontière de rentrer chez eux en sécurité". Ils ont cependant averti que "la diplomatie ne peut réussir dans un contexte d'escalade du conflit".
La déclaration précise : "Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours le long de la frontière libano-israélienne afin de créer un espace propice à la diplomatie. L'objectif est de parvenir à un règlement conforme à la résolution 1701 du Conseil de sécurité et de mettre en œuvre la résolution 2735 concernant un cessez-le-feu à Gaza."
Les deux dirigeants ont exhorté "toutes les parties, y compris les gouvernements d'Israël et du Liban, à confirmer immédiatement ce cessez-le-feu temporaire, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, et à donner une réelle chance à un règlement diplomatique." Cette déclaration a été soutenue par l'Union européenne ainsi que de nombreux pays occidentaux.
Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur d'Israel a affirmé que son pays préférerait une solution diplomatique au conflit. "Notre position est claire : nous préférons une solution diplomatique. Si nous parvenons à ramener chez eux par la voie diplomatique 70 000 de nos citoyens devenus réfugiés dans leur pays, nous le ferons certainement. Dans le cas contraire, nous utiliserons tous les moyens à notre disposition conformément au droit international", a déclaré Danny Danon.