07 juin 2024
Jeudi, le Wall Street Journal a rapporté que Sinwar, avait rejeté la dernière proposition. Mais le Qatar affirme que le Hamas étudie toujours la dernière proposition
L'administration Biden a passé la semaine dernière à pousser ses alliés au Moyen-Orient à faire pression, voire à menacer le Hamas, pour qu’il accepte la dernière proposition d’accord avec Israël évoquée par Joe Biden, a rapporté jeudi la chaîne américaine CNN. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken lui-même a eu de nombreuses conversations avec des responsables clés de la région, et d’autres hauts responsables du département d’État ont été étroitement impliqués.
Les États-Unis ont demandé au Qatar, qui accueille le bureau politique du Hamas dans sa capitale Doha, d’expulser le groupe terroriste s'il n'acceptait pas l'accord. Les responsables américains affirment également en privé que l'Égypte exerce davantage de pression sur le Hamas que par le passé, sans que l’on sache jusqu'où les Égyptiens sont allés. Les États-Unis souhaitent que le Caire menace de couper les points d'accès à Gaza depuis l'Égypte.
Jeudi, le Wall Street Journal a rapporté que le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, avait rejeté la dernière proposition, jurant que l'organisation terroriste ne rendra jamais les armes. Plus tard, cependant, le porte-parole du ministère qatari des affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré que le Hamas n'avait