Une Journée de la femme tournée vers les femmes israéliennes


08 mars 2024

En cette journée internationale des droits des femmes, le Crif Marseille Provence organisait, en partenariat avec la Wizo Marseille, un rassemblement en solidarité avec toutes les femmes israéliennes victimes et cibles intentionnelles de violences sexuelles systématiques le 7 octobre par le Hamas. Ce moment émouvant était aussi dédié à tous les otages hommes et femmes et enfants encore détenus à Gaza. 

Tout un symbole, c’est au Tribunal de justice de Marseille, que se déroulait l’événement. Responsables politiques et associatifs ont successivement pris la parole. 

Le premier témoignage a été celui de Marion Amar, responsable du Collectif du 7 octobre et présidente de l’association Alpha Omega. Après avoir égrené les noms des femmes prises en otage lors des pogroms du 7 octobre en Israël et toujours retenues à Gaza, Marion Amar a fustigé la barbarie du mouvement terroriste qui plonge les otages dans un enfer indicible depuis de si longs mois. Nous ne pouvons tolérer que « l’ONU tente de passer sous silence les viols massifs commis par le Hamas et ceux qui les ont aidés » a-t-elle martelé. 

Les listes de mots utilisés par les terroristes s’adressant aux civils, notamment les otages, ont ensuite été révélés : Lève les mains et écarte les jambes, enlève ton pantalon, allonge-toi, ferme là, ne fais pas de problèmes, tu es otage, je vais te tuer…

Daniéla Levy, consultante et militante féministe, a souligné que le problème est surtout vis-à-vis de ces féministes tellement nombreuses qui ont parlé à tort : « A défaut de nous avoir soutenues, je suis déjà reconnaissante par rapport à celles qui ne se sont exprimées ni au sujet de Gaza, ni au sujet d’Israël. Le silence permet de ne pas prendre le risque de relativiser car si l’on parle des uns on va nous demander de parler des autres et cela peut emmener à des phrases qui n’ont aucun sens comme nous dénonçons les violences sexuelles subies par les Israéliennes et nous dénonçons ce que subissent les Palestiniennes du fait de la guerre ; cette phrase n’a aucun sens car elle relativise ». 

La présidente de la Wizo Marseille Alexa Amram a fait appel à nos consciences d’hommes et de femmes : « Les viols sont des actes commis au nom d’une idéologie mortifère, l’islamisme radical, le même qui tue les femmes afghanes et emprisonne les femmes iraniennes ». 

Fabienne Bendayan, présidente du Crif Marseille Provence, a insisté sur le fait qu’il est notre devoir de « révéler la vérité derrière les actes inqualifiables commis à l’encontre des femmes israéliennes le 7 octobre ».  

Parmi les autres prises de parole, sont intervenus Marie-Hélène Amsallem, adjointe à la mairie des 6/8ème,, David Galtier, conseiller régional délégué aux sports, Sylvain Di Giovanni, conseiller départemental, et Denis Rossi, conseiller métropolitain. 

D’autres associations communautaires ont pris part à ce rassemblement : la B’nai B’rith représentée par sa présidente Francine Coen et la Coopération féminine avec Jocelyne Allouche.