Affaire du « violeur à la trottinette » à Grenoble : le suspect de 22 ans mis en examen


08 avril 2024

Confondu sur une scène de viol par son ADN, le Fontainois de 22 ans est mis en examen dans l’affaire du « violeur à la trottinette ».

Le suspect interpellé vendredi dans le cadre de l’affaire du « violeur à la trottinette », à Grenoble, « a été mis en examen pour deux viols, une tentative de viol, une tentative d’agression sexuelle, deux violences aggravées et une tentative d’extorsion aggravée » ce dimanche, annonce son avocat, Me Arnaud Lévy Soussan.

Le jeune homme de 22 ans, originaire de Fontaine (Isère) dans la banlieue grenobloise, avait été confondu par son ADN sur une scène de viol et placé en garde à vue.

L’homme, activement recherché sur signalement des victimes, a été présenté à un juge d’instruction dimanche en fin d’après-midi et devait être conduit en début de soirée devant le juge des libertés et de la détention. Il a sollicité un délai pour préparer sa défense, a précisé son avocat.

De nombreuses agressions autour de Grenoble

Le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant a prévu de tenir une conférence de presse lundi à 9h30 sur cette affaire, qui a généré une forme de psychose à Grenoble.

Depuis le 29 mars dernier, une information judiciaire est ouverte pour sept faits : deux viols, une tentative de viol, une agression sexuelle et des violences commises entre le 8 février et le 16 mars derniers. L’homme avait été placé en garde à vue vendredi après-midi et confondu « sur une des affaires dont le parquet a saisi la juge d’instruction » par une expertise ADN réalisée en urgence, selon le parquet de Grenoble.

L’instruction porte, dans le détail, sur deux viols commis à Grenoble et à Saint-Martin-d’Hères les 11 et 16 mars, une tentative de viol le 16 mars à Grenoble, une agression sexuelle et des violences avec arme le 17 février à Grenoble, une tentative d’extorsion le 8 février à Saint-Martin-le-Vinoux et, le même jour, des violences à Grenoble, avait détaillé le procureur Eric Vaillant.

Deux autres faits ayant initialement fait l’objet de rapprochements avec ces affaires avaient finalement été écartés par les enquêteurs, les investigations effectuées ne permettant pas de les imputer au mis en cause.